« Tous en scène 2 » (film)

En ce moment, pour voir le top de l’animation numérique, y a pas photo : ce sont des studios français qu’il faut regarder. Après les studios Fortiche de la belle série Arcane, voici le studio Illumination Mac Guff, déjà auteur du premier volet sous la direction de Garth Jennings, qui repart pour un second opus qui, pour résumer, est tout aussi bien.

Je pense n’avoir jamais vu un tel niveau d’animation numérique dans un long-métrage, je peux pas dire mieux que ça. La qualité des textures et des effets, les mouvements des personnages, y compris dans les scènes dansées, c’est à nouveau un dosage parfait entre réalisme et extravagance de la mise en scène par ordinateur.

Et loin de mettre en avant la prouesse technique, le film n’oublie jamais d’être une bonne comédie. C’est très drôle (il faut voir une fois dans sa vie l’excellente caméléone chanter du System of a Down en conduisant une Ferrari), et le scénario, entièrement guidé par le rythme de l’enchâssement des musiques, est tout aussi malin que le précédent tout en variant son sujet. Il sera cette fois question de la phase de professionnalisation qui suit le premier succès de la création artistique. On se sait doté d’un certain talent : mais comment gérer la confrontation avec la réalité de la société du spectacle ?

Je ne m’étalerai pas plus que ça : c’est un excellent film d’animation tous publics, mettez vos gosses devant.